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Posté par PSYCHO PIRATE |
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Je me dis, peut etre naivement, que s'il mettait toutes ses bonnes idées et ses tics narratifs sur un creator owned plutôt que de les diluer dans 50 séries Marvel on aurai droit à quelque chose d'original et peut être d'exceptionnel. |
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Mais POURQUOI viser l'exceptionnel ? Le chef-d'oeuvre ?
On peut être très bon (et plus à l'aise) quand on se concentre sur peu de choses. Mais aussi quand on est dans l'abondance, la diversité.
Je ne pense pas que Bendis dilue ses bonnes idées et qu'il serait meilleur s'il les mettait toutes dans le même panier - a contraire, il risquerait de pondre des comics indigestes car surchargés.
Quand je lis Bendis, en interview comme en comics, j'ai la conviction qu'il est aussi sincère et impliqué sur
USM, les Vengeurs que sur
Powers. Simplement ces titres lui permettent de raconter les choses différemment et surtout d'expérimenter.
Lorsque tu considères son travail sur
NA dans son ensemble, c'est évidemment inégal (je ne connais aucun scénariste capable d'être brillant sur plus de cinquante épisodes), et il le reconnaît d'ailleurs, mais il tente des trucs, il a imposé des éléments vraiment personnels, il construit quelque chose. C'est passionnant à étudier parce que c'est un vrai feuilletonniste, comme l'était Claremont.
Sur
USM, c'est pareil : au fond, on voit un scénariste qui ne veut pas lâcher le titre parce que malgré les évènements (dessinateur qui part, crossover qui l'embête, différence de délais avec les autres titres de la gamme Ultimate...), il aime vraiment le perso, a encore des choses à raconter avec lui.
J'aime ça, le fait qu'un auteur s'investisse vraiment sur le long terme, essaie de bâtir quelque chose, en n'oubliant pas d'admettre qu'il peut se planter parfois.
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Posté par PSYCHO PIRATE |
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Je crois que c'est ça que voulait exprimer McFarlane et en aucun cas donner des lecons à Bendis. |
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C'est toujours un ressenti de lire une interview (ça peut facilement donner de l'interviewé une image déplorable), mais dans le cas de celle de McFarlane, j'ai quand même eu l'impression tenace d'un mec qui donnait vraiment des leçons - pas seulement à Bendis mais à toute la concurrence, en se posant comme le seul vrai indépendant, qui avait eu le cran de prendre sa liberté.
Et ça m'a agacé. OK, il a claqué la porte de Marvel, mais ça n'en fait pas un exemple : chacun mène sa barque comme il l'entend.